Lundi dernier, plus d’une centaine de collègues ont montré leur détermination en débrayant plutôt que d’écouter la langue de bois de la direction. Aujourd’hui, les négociations rentrent dans le vif du sujet : la direction espère virer 69 collègues le plus rapidement possible.
Ce que nous voulons
- Nous exigeons le renoncement immédiat de la direction à ce plan de licenciement irresponsable et injuste.
- Nous exigeons que les employé·es, qui sont les personnes les plus compétentes, aient désormais voix au chapitre dans toutes les prises de décisions.
- Nous exigeons la présence d’Oskar Guilbert dans les négociations, et qu’il assume ses responsabilités de PDG.
Vers une grève meaningful
Notre direction a démontré son irresponsabilité : nous en tirons donc les conclusions qui s’imposent.
Notre direction veut virer 69 collègues malgré des équipes déjà sous-staffées, et s’imagine pouvoir le faire de manière rapide, brutale, et sans contestation.
Elle ose même intimer à la délégation syndicale de ne pas perturber la production des jeux encore en développement.
Mais qui perturbe la production ?
Qui réorganise l’entreprise sans arrêt depuis 2 ans ?
Qui démantèle la ligne de production Jusant après son succès critique ?
Qui impose des ambitions irréalisables à des équipes sous-dimensionnées ?
Qui veut forcer à faire plus qu’avant, avec 30% des gens en moins ?
Don’t Nod, Do Strike
Ce projet de PSE est absurde, violent, et ne permettra pas de sauver notre entreprise.
Nous appelons donc nos collègues à poursuivre la mobilisation par une journée de grève le vendredi 8 novembre.