Depuis Octobre, les violences perpétrées par l’armée et l’extrême-droite israélienne sur les palestiniens n’ont fait qu’augmenter, atteignant une ampleur génocidaire par l’imposition à la population d’un siège inhumain où la famine touche tout le monde et où les bombardements et assassinats par drones de l’armée israélienne sont constants.
Au nord de la bande de Gaza coupée en deux depuis plusieurs mois, le peu de nouvelles qui arrivent à sortir sont toutes plus catastrophiques les unes que les autres, cette partie du monde étant effectivement coupée de tout approvisionnement en eau, nourriture et soins.
Au sud, Israël a forcé les gazaouis à se déplacer à Rafah et le long de la frontière égyptienne, puis près de la mer dans une zone toujours plus petite où la densité de population déplacée ne fait qu’augmenter. L’armée israélienne est actuellement en train d’attaquer et de bombarder cette zone pleine de civils, franchissant des records d’horreur toujours plus ignobles.
En Cisjordanie les colons et l’armée israélienne en profitent, dans la continuité de la politique coloniale israélienne, pour multiplier les assassinats, violences, destructions, accaparements et humiliations sur la population palestinienne.
Israël, forte du soutien ou de l’indifférence complice de la majorité des pays occidentaux, dont la France, se permet d’ignorer les condamnations et mandats d’arrêt des instances juridiques internationales, et mène activement campagne pour affaiblir le droit international.
Les mobilisations pour un cessez-le-feu, la fin du génocide en Palestine et la libération de tou‧tes les otages ont continué non-stop depuis Octobre, malgré la répression du gouvernement français. Elles ont repris de plus belle ces derniers jours.
Dans ce contexte, nous communiquions en octobre sur les liens entre le jeu vidéo et les politiques de violence à travers le monde. Aujourd’hui, le STJV rejoint l’appel unitaire initié par la CGT, et appelle les travailleur‧ses du jeu vidéo et l’ensemble de la population à se rassembler et à manifester massivement le samedi 8 juin prochain.
Nous exigeons :
- la cessation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité tels que nommés par la Cour pénale internationale ;
- le respect du droit international humanitaire ;
- le cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus de Gaza ;
- l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population ;
- la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie ;
- la libération des otages israéliens aux mains du Hamas ;
- la libération des prisonniers palestiniens détenus par milliers sans jugement en Israël ;
- l’arrêt du commerce avec les colonies implantées en Palestine occupée ;
- des sanctions, dont la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël ;
- l’arrêt immédiat de toute coopération militaire avec Israël et de toute livraison d’armes ;
- une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.