Après 3 très grosses journées de mobilisation, le mouvement contre la réforme des retraites continue, avec notamment une journée de mobilisation à venir le samedi 11 février. Le gouvernement campe sur ses positions et prétend se moquer des millions de grévistes qui affichent clairement leur opposition à ce projet.
Face à leurs mensonges, allant jusqu’à prétendre que cette réforme pourrait être bénéfique pour les pauvres et les femmes, nos revendications ne changeront pas. Plutôt que de travailler plus, nous revendiquons de travailler moins : chaque semaine, en instaurant la semaine de 4 jours / 28 heures de travail, et tout au long de notre vie par le retour à la retraite à 60 ans.
Pour vaincre le projet de réforme des retraites et gagner de meilleur droits, il faut continuer à nous mobiliser massivement, toutes et tous ensembles, en continuant à faire grève. Pour pouvoir manifester, mais aussi et surtout pour réaffirmer la place des travailleur·ses dans l’économie : ce sont elles et eux qui produisent toute la valeur économique.
Chaque jour de grève qui est suivi massivement inflige d’importantes pertes économiques au patronat et aux classes supérieures, et érode leur soutien pour le projet de réforme soutenu par le gouvernement. Ces pertes sont l’outil qui nous permettra de faire plier celles et ceux qui veulent nous appauvrir et nous exploiter toujours plus tard dans nos vies.
Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo appelle donc à la grève le jeudi 16 février. Nous appelons travailleur‧ses, chômeur‧ses, retraité‧es et étudiant·es du jeu vidéo à se mobiliser en entreprise, assemblée générale et manifestation partout en France. Le STJV sera officiellement présent à plusieurs manifestations.
Nous rappelons que cet appel couvre le champ d’action du STJV dans le secteur privé, et concerne donc toute personne employée par une société d’édition, distribution, services et/ou création pour le jeu vidéo quel que soit son poste ou son statut et quel que soit le domaine d’activité de sa société (jeux, consoles, mobile, serious games, VR/AR, moteurs de jeu, services marketing, streaming, produits dérivés, esport, création de contenu en ligne, etc.), ainsi que tout·es les enseignant·es travaillant dans des écoles privées dans des cursus en lien avec le jeu vidéo. Puisqu’il s’agit d’un appel national à la grève, aucune démarche n’est nécessaire pour se mettre en grève : il suffit de ne pas venir travailler.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.