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Le Syndicat des Travailleureuses du Jeu Vidéo a pour but de constituer un pacte d’amitié, de solidarité et de défense mutuelle entre tous les travailleurs et travailleuses de l’industrie du jeu vidéo.

Pourquoi un syndicat ?

Jusqu’ici, il n’existait aucune structure permettant aux travailleurs et travailleuses de l’industrie du jeu vidéo de s’exprimer publiquement et collectivement. Dans une pareille situation, seul le point de vue d’une frange réduite de l’industrie (par exemple éditeurs ou employeurs) peut être audible par la société et par le gouvernement.

En outre, nous associer au sein d’un syndicat facilite l’accès à l’aide et à l’information nous permettant de défendre et d’améliorer nos conditions de travail.

Et les employeurs ?

Les intérêts des propriétaires d’entreprises (employeurs, actionnaires, éditeurs) sont déjà représentés par d’autres institutions. Et si les intérêts des propriétaires peuvent parfois coïncider avec les nôtres, il serait naïf et dangereux de confondre les deux. Le STJV ne représente donc pas les intérêts des personnes qui vivent du travail d’autrui.

Les valeurs du STJV

Le STJV a pour but de constituer un pacte d’amitié, de solidarité et de défense mutuelle entre tous les travailleurs et travailleuses de l’industrie du jeu vidéo.

Nous défendons la démocratie directe et l’autonomie des travailleurs et des travailleuses, que nous considérons comme des personnes politiquement majeures.

Comment agir ?

Pour défendre nos intérêts moraux et économiques, le STJV s’appuie sur les éléments suivants :

  • Le droit du travail, qui doit être scrupuleusement respecté.
  • L’amélioration des conditions de travail, impliquant la rémunération équitable du travail fourni ainsi que le respect des travailleurs et travailleuses.
  • La lutte contre toutes les discriminations pouvant exister dans notre industrie.
  • L’aide à tou·te·s les travailleurs et travailleuses de l’industrie, membres du syndicat ou non, qui se retrouvent en difficulté dans le cadre de leur travail.
  • L’information des travailleurs et travailleuses : sans connaitre ses droits, il est impossible de pouvoir les défendre.
  • L’information des acteurs publics. Actuellement informés des désirs des seuls propriétaires, il faut qu’ils puissent également bénéficier de notre point de vue.
  • La promotion de toutes formes nouvelles ou alternatives d’organisation du travail qui soient propices à assurer de bonnes conditions de travail.

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